H : Nous sommes assis autour de cette table depuis des heures, il serait temps de cesser de dire tout et son contraire et prendre notre décision !

F : Biensur facile pour vous : vous êtes Notaire et vous avez l’habitude de trancher et décider sans scrupule de la vie d’un homme.

H : D’un homme ! vous plaisantez sans doute, comment oser dire que ce faussaire est un homme ?! Il a tué sans l’ombre d’un doute cette centenaire ..

F : Tué ou soulagé ? cette pauvre femme était grabataire depuis plus de 15 ans, atteinte de cette maladie incurable , et signataire d’une demande d’euthanasie !

H : C’est vrai, mais elle n’a pas non plus répondu correctement au questionnaire et donc la procédure officielle a été invalidée. Ce n’est donc pas un acte médical mais un meurtre !

F : Alors comment expliquez-vous que cette vieille dame ai choisi le jour de son anniversaire pour mourir ?

H : moi je préfère entendre la peine de son fils : le commissaire , il a apporté un tas de preuves opposées à cette soit disant dernière volonté !

F : je ne nie pas son chagrin pourtant il n’est pas le dernier à dire qu’elle est bien mieux maintenant qu’alitée depuis ces dix dernières années dans ce dispensaire

H : la belle affaire , si les lois doivent changer ce n’est pas pour autant qu’il faut les transgresser …

Cela suffit vous deux, on ne peut résumer une semaine de procès en ces quelques mots !

Restons droits et exemplaire au même titre que cette femme de caractère.

Même si cela doit nous déplaire, dans ce dossier qui sort de l’ordinaire ; soyons solidaires ,car quoi qu’il nous en coûte individuellement nous devons satisfaire à notre obligation collectivement.

VR